Les sources et les thermes
Le captage de l’eau minérale s’effectue à partir de 4 puits foncés dans les
alluvions. Les puits César, Antonin, Julia et Faustine captent des eaux
profondes du socle chargées en gaz carbonique.
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Fontaine actuelle rappelant les noms des sources |
Les sources connues des romains, ont commencé à être exploitées au XVIIème siècle
où les anciens puits Diane, Le galeux et Le Mur furent remis en état et un quatrième,
le Puits Neuf, fut découvert un peu avant la Révolution.
Lors du curage des puits, entrepris en 1834 puis en 1859, de nombreuses
pièces et médailles furent trouvées et ont donné les noms actuels aux
sources : César (Source du Mur), Faustine (Source Le Galeux), Julia (Source
Diane) et Antonin (Source Puits Neuf).
Les 4 puits sont concentrés dans un cercle de 7 m de diamètre et leur
orifice était coiffé d’une coupole en cuivre. L’ensemble est fermé par une
grille en fer.
Les 4 captages des sources en l'état actuel
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Au deuxième plan la source Faustine |
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Les sources avec les bains au fond |
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Les 4 sources avec leur coupole de cuivre |
En 1860 l’activité thermale cède sa place à celle de l’embouteillage avec
une production de 2 465 000 bouteilles en 1877.
Le thermaliste renait après l’autorisation d’exploitation médicale en date
du 15 novembre 1878. Riche en sels minéraux, en magnésium, en bicarbonate et en
fluor, l’eau était recommandée pour de nombreuses affections :
dyspepsie, chlorose, anémie, rhumatismes. Chaque année, pendant les trois mois
d’été, la petite bourgade accueille jusqu’à 1 500 curistes.
En 1891 la Société des eaux Minérales de Saint-Alban est créée.
Après une baisse de l’activité pendant le premier conflit mondial, les
activités d’embouteillage et de thermalisme sont florissants entre les deux
guerres. Après 1945, l’activité thermale est arrêtée et seule l’exploitation de
l’eau minérale est développée. En 1991 la production était de 4,5 millions de
bouteilles.
De ce riche passé thermal subsistent encore aujourd’hui plusieurs vestiges
comme les anciens bâtiments qui abritaient autrefois les cabines de bain,
disposées autour d’un atrium. Toujours visibles également, les quatre
fontaines où venaient s’abreuver les curistes, aujourd’hui condamnées par
sécurité, et au bout de la promenade bordée de platanes, l’ancienne usine
d’embouteillage.
Les bâtiments de l'ancienne exploitation d'embouteillage.
L'ancien bâtiment abritant les cabines de bains
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Les bains |