mercredi 30 novembre 2016

Source La Gargoullière - Lignat Saint-Georges-sur-Allier (Puy-de-Dôme)

La source, dite la « Gargouillère » de Lignat, commune de Saint Georges sur Allier, projete par intermittence un petit « geyser » d’eau fraîche, pétillante et légèrement soufrée. 

Cette source située au fond d'un petit vallon, jaillit par le trou central de la meule en arkose pendant plus d’une minute à 10 à 50 cm de hauteur, toutes les 15 minutes environ.







Début septembre 2019 la source ne jaillissait plus, seul le bruit de gargouillement était audible lorsque l'on se mettait au-dessus de l’exutoire.

En mai 2022, plus de jaillissement et la source est de plus en plus envahie par les herbes







Hall des sources et les sources du Mont-Dore (Puy-de-Dôme)

La commune du Mont Dore possède 13 sources minérales dont 8 exploitées par les Thermes. Les Gaulois, puis les Romains, utilisèrent ces eaux minérales dont l'exploitation ne reprit qu'au XVIIIème siècle.

Les eaux de type chlorurées, bicarbonatées, sodiques sont les plus siliceuses de France, elles sont aussi chargées de gaz et d’acide carbonique.

Dans le Hall des sources sont regroupées les buvettes des sources Madeleine, des Chanteurs et Ramond. Cette salle qui a été réaménagée par Pincot, en 1934, n’a pas subi de transformations notables et correspond aux aménagements conçus par Camut.

Les sources (Données tirées du rapport BRGM  RP-51941-FR)

Source des Chanteurs (anciennement source Bardon) : autorisation d’exploitation du 11 janvier 1900 ; débit de quelques litres à 120 l/mn en 1967 et température de 44°C

Source Pasteur : pas d’autorisation particulière, débits de l’ordre de 20 l/mn à une température de 40°C

Source Panthéon : autorisation d’exploitation du 11 janvier 1900 ; débit de l’ordre de 60 l/mn en 1967 et température de 44°C

Source César et Caroline : ces sources sont incluses dans le Décret de Déclaration d’Intérêt Public du 8 décembre 1860 ; seule la source César est utilisée, son débit est de l’ordre de 10 l/mn à une température de 40°C

Source Saint-Jean : anciennement source Grand Bain, elle est aussi incluse dans le Décret de Déclaration d’Intérêt Public du 8 décembre 1860, son débit est de l’ordre de 15 l/mn à une température de 41°C

Source Pigeon-Boyer : les 2 griffons Pigeon et Boyer font partie de la de Déclaration d’Intérêt Public du 8 décembre 1860. Leur débit est de l’ordre de 20 l/mn à une température de 42,5°C

Source Ramond : autorisation d’exploitation du 11 janvier 1900 ; son débit est de 17 l/mn à une température de 39°C

Source Madeleine : autorisation d’exploitation du 11 janvier 1900 ; son débit est de 25 l/mn à une température de 43°C

Source Chazerat : autorisée le 19 juillet 1886 ; débit actuel de quelques l/mn à une température de 39°C

Forage Espérance : réalisé en 1991, ce forage produit de l’eau minérale à 42,5°C avec un débit de 11-12 m3/h

Les griffons de ces sources se localisent à l’intérieur de l’emprise des thermes et pour certains ne sont pas accessibles.

Le débit total des différentes sources et forage est de l’ordre de 17,5 m3/h, soit 420 m3/j.

Hall des sources
Source des Chanteurs
Source Madeleine
Source Ramond
                       Source César

Thermes du Mont-Dore (Puy-de-Dôme)

L’édification des thermes est confiée à l’architecte Louis-Charles-François Ledru en 1811. Les thermes sont construits sur les vestiges des anciens bains et d’un temple gallo-romain qui inspirent l’architecte. Le bâtiment des thermes du Mont-Dore impressionne tant par l’austérité de sa façade que par la flamboyance des décors intérieurs. 
Datant de 1817, et agrandi vers 1895 dans un style néobyzantin, le bâtiment abrite quelques vestiges gallo-romains et une luxueuse décoration intérieure, insoupçonnable derrière son austère façade grise en andésite.
Mais ce n’est que dans les années 1930 que sont terminées les décorations en mosaïques et fresques, donnant à l’édifice l’aspect qu’il a encore aujourd’hui avec la superbe salle des sources couverte par une voûte Eiffel et la magnifique salle des pas perdus, décorée dans un style néo-byzantin.




















Source Janne-Marie et Source de Parret -Saint-Myon (Puy-de-Dôme)

La source Janne-Marie se trouve au nord du hameau de Parret sur la rive droite du ruisseau de Sagnes. En 1900, l’autorisation d’exploiter cette source est donnée à Mr Clermont de Riom.
La source aménagée livre une eau limpide, froide, chargée en gaz carbonique et ferrugineuse.





La source du Parret se localise au nord du hameau, dans le champ immédiatement à gauche en sortant du village. La source issue d’un captage de 4-5 m de profondeur se trouve dans un petit bâtiment de bois qui renferme un bac dans lequel l’eau se déversait mais elle ne semble plus débiter actuellement.



Localisation des sources : Janne-Marie (Rouge) et Parret (Orange)


Source Desaix et source Alphonse - Saint-Myon (Puy-de-Dôme)

Le village de Saint-Myon compte plusieurs sources d’eau minérale gazeuses et ferrugineuses sur les rives de la Morge. Elles ont été exploitées à partir de la fin du XVIe siècle jusqu’à 1950 pour la dernière (la source Desaix). Jusqu’à neuf sources ont été exploitées entre 1900 et 1930 : la Source communale (autorisation d’exploiter en 1894), la Source Desaix, les Sources Gros et Alphonse (sur la rive gauche, commune d’Artonne, autorisation délivrée en 1897), la Source Rigaud (1895), la Source Fayard (1903), la Source Jaffeux (1901), la Source Fradet et la Source Jeanne-Marie au Parret (autorisation en 1900).
Mises à part les sources Communale et Desaix qui émergent naturellement des failles au sein d’un horst de migmatite les autres sources proviennent de forages. Les eaux appartiennent à la famille des eaux bicarbonatées sodiques. Elles sont gazeuses et ferrugineuses.

Le bâtiment de la Source Desaix, qui appartenait à la famille Desaix, en production jusqu’à la fin des années 1950, peut encore être visité. L’éclairage du bâtiment est automatique. Cette source a été rachetée par la commune en 1975.





Étiquette http://eaux.minerales.oubliees.over-blog.com


En aout 2021 le débit de la source est fort ; l'eau recouvre lE sol de la pièce malgré l'exhaure.

 
La Source Alphonse se trouve sur la rive gauche de la Morge, sur la commune d’Artonne. L’autorisation d’exploitation de la source a été délivrée en 1897; elle cessa son activité en 1920. Le bâtiment qui abritait la source est toujours visible.




Source Chanteloze - Prompsat (Puy-de-Dôme)

La source de Chanteloze se situe sur le bord droit de la route avant Prompsat, en venant de Gimeaux.
Cette source a fait l’objet d’une autorisation d’exploitation en 1882. Cette source aurait été prospère mais à l’heure actuelle seuls quelques restes de captage et fondation de bâtiment sont encore visibles sur le bord de la route. Son débit était de l’ordre de 4 l/mn à une température de 14°C environ.





              

Source Debord - Prompsat (Puy-de-Dôme)

En 1910, Mr Debord aménagea une petite source et demanda une autorisation d’exploiter qui lui fut accordée. Un puits de 3,5 m de profondeur permettait de capter l’eau de la source qui avait une température de 16°C et un débit de 10 l/mn. Cette eau fut mise en bouteille comme eau minérale mais servit aussi à faire de la limonade et des sodas. 
La source fut vendue en 1925 à des investisseurs parisiens qui construisirent le bâtiment qui abrite la source et celui qui servit pour l’embouteillage que l’on peut voir de la route. La source périclita à cause de la concurrence des sources voisines et la production s’arrêta après la dernière guerre.
Du chemin on peut voir l'ancien bâtiment d'embouteillage et deviner à travers la végétation de pavillon de la source.




Sources de Chateldon (Puy-de-Dôme)

Les sources de Châteldon, la source des Vignes, au bas d'un coteau couvert de vignobles et celle de La Montagne, à 500 pas de la précédente, à mi-côte, ont été découvertes en 1774 par. M. Desbrets, docteur en médecine de l’Université royale de Montpellier. C'est lui qui fera, en 1778 les premières analyses des eaux de ces sources :
Après la mort de Desbrest, ses descendants reprennent l'affaire et fondent, en 1846, un établissement thermal d'avant-garde mais, à la fin du Second Empire, les eaux de Châteldon tombent dans l'oubli. Leur exploitation cesse au début du XXe siècle.
L'eau de Châteldon connaît une renaissance lorsque Pierre Laval, natif de Châteldon, rachète la source au début en 1932. Il constituera en mai 1935 une société distribuant les bouteilles sous la nouvelle marque « Sergentale ». L’autorisation d’exploitation de la source est donnée le 22 janvier 1936.

L’eau de Châteldon provient de 2 sources exploitées, la Source Vécou et la Source Sergentale situées à quelques mètres l’une de l’autre, en rive droite du Vaurizon. Elles résultent de recaptage des sources Desbrest et des Vignes.
Les débits effectués en 1936 et confirmés en 1987 sont de l’ordre de 10 l/mn pour les 2 sources.

Cette eau minérale gazeuse est de type bicarbonaté calcique et sodique. Elle aurait eu son heure de gloire sous Louis XIV dont le médecin de la cour faisait son éloge.
Usine embouteillage


Ancienne source Desbrest

Étiquette http://water-label.pagesperso-orange.fr