jeudi 18 avril 2024

Source Les Treize-Pierres – Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)

La source de Treize-Pierres se situe en contre bas de l’ancien collège privé, maintenant bâtiment « Ouest Aveyron communauté », sur la rive gauche du ruisseau de Notre-Dame. Le petit bâtiment qui renferme la source est ouvert au public, est sur un terrain aménagé en aire de pique-nique.

En 1887, Ia source est composée de deux émergences captées par des rigoles de 0,70m de profondeur, longue de 7 m pour la source n°1 et longue de 12 m pour la source n°2  (Donnée BRGM rapport MPY 4S 1989). Ces deux rigoles aboutissent dans un petit bâtiment et se déversent dans deux réservoirs.

Le 23 septembre 1871 un Arrêté Ministériel autorise l’exploitation des deux sources dénommée Notre Dame Les Treize Pierres

Le 29 juin 1957 un Arrêté Ministériel suspend l’autorisation des sources en raison de pollution car la source est à l’abandon et le suivi analytique non réalisé.

En 1959 les sources sont rachetées par la commune de Villefranche et des travaux de recaptage par l’exécution d'un puits de 3 m de profondeur son réalisés. Les travaux permettent l’obtention d'un débit très important (180 m3/h) mais avec un mélange des eaux minérales et des eaux de surface. Les deux anciennes émergences sont taries.

En 1961 la décision de descendre le captage jusqu‘à la roche en place, vers 7 à 8m est prise mais l’approfondissement est stoppé par des venues d'eau très importantes.

En 1989, la source qui appartient à la congrégation des Clercs de St-Viateur, alimente une fontaine accessible au public.

L’eau a les caractéristiques suivantes : Type Sulfatée calcique ; Température= 14,8“ ; Débit= 11,19 m3/h et Résistivi1é= 478 Ohms/cm.

Dans le petit bâtiment deux arrivée d’eau sont présentes avec des débits importants. La présence de fer dans l’eau se marque par une patine rouille sur la pierre.



Emergence 1 (Gauche)


Emergence 2 (Droite)


mercredi 17 avril 2024

Source St-Augustin – Cransac (Aveyron)

La source St-Augustin est alimentée par des eaux drainées dans l’ancienne galerie d‘exploitation minière de Passelaygues, celle du Puits 4 qui a fermé en 1911.

Cette eau qui est riche en sulfate, en magnésium, en fer, en calcium et en manganèse avec un pH acide, a des propriétés laxatives, antitoxiques, et allergologiques, notamment pour les maladies cutanées. Mais elle n’a pas été reconnue comme une eau thermale car c’est une eau qui a une composition instable en fonction des infiltrations de surface.

Le 7 février I955, une demande d‘Autorisation d'exploiter la source sous le nom de Ste Barbe a été faite par la direction do l‘établissement thermal.

Le 11 février 1966, une autre demande d‘Autorisation d'exploiter la source St-Augustin a été faite par la mairie de Cransac.

D'avril 1966 à septembre 1967, le régime de Ia source a été observé par des mesures hebdomadaires.

En 1968 des travaux d’amélioration du "captage » ont été entrepris de façon à limiter les infiltrations d‘eau de surface.

De 1975 à I977 les nouvelles séries d‘observations sur le régime de Ia source confirment sa sensibilité aux variations des précipitations atmosphériques. Suite à ces résultats la demande d'exploitation de la source St-Augustin est abandonnée.









mardi 16 avril 2024

Source de la Cote – Cassuéjouls (Aveyron)

Cassuéjouls est surtout connu pour sa fontaine ferrugineuse. Une petite promenade (700 m), à l’ombre des arbres, conduit à la source de la Cote (ou fontaine ferrugineuse). Cette source qui a un débit de 0,6 l/mn à une température de 14°C, émerge du granite dans un vallon marqué par une faille. C’est une eau de type Bicarbonatée sodique, gazeuse (CO2) et riche en fer. Son émergence a été réaménagée en 1995.

Suite à l’analyse faite en 1847 par l’Académie Royale de Médecine, un Arrêté Ministériel du 24 septembre 1847 autorise l’exploitation de la source de La Cote sur la commune de Cassuéjouls.

En 1873, le Maire de Cassuéjouls proposa au Sous-Préfet la nomination d’un nouvel officier de santé. Le Préfet refusa car l’eau de Cassuéjouls ne dégageait aucun revenu. La source tomba définitivement dans l’oubli.

L’autorisation d’exploitation a été retirée le 22 janvier 1957.

En 1992, le Foyer Rural de Cassuéjouls intégra dans ses projets la remise en état de ce petit patrimoine communal pour lui consacrer une vocation plus touristique. Depuis 1997 chacun peut à loisir se rafraîchir à cette fontaine dont l’eau est toujours aussi riche en fer.











dimanche 14 avril 2024

Source Cambon – Montjaux (Aveyron)

La source  Cambon  se localise sur la commune de Montjaux, au niveau du moulin de Cambon, à 1 km environ du hameau de Roquetaillade. La source se situe au niveau du confluent de la rivière Muze et du ruisseau de Fontanilles ; elle jaillit, sur la rive gauche de ce ruisseau, des marnes rouges au pied d’un mur de soutènement formant une alcôve sous le chemin vicinal, à 30 m environ du fond de la vallée.

Le 6 avril 1864 un Arrêté Ministériel autorise l’exploitation de la source Cambon pour usage médical.

L’analyse réalisé par l’Académie de médecine en 1864 donne la composition suivante :

C’est une eau froide (11°C) de type Sulfatée Calcique.

En 1920 (Données BRGM Rapport MPY 4S 89) la source a un débit de 0,31 m3/h à une température de 11°C ; elle alimente 4 baignoires et 12000 bouteilles sont consommées sur place par an. Le nombre de malades venant en cure au Cambon s'élevait à 600 par an. 

Le 12 octobre 1955 l'histoire thermale du Cambon se termine, par le retrait de l'autorisation d'exploitation.

En 1989 une visite du BRGM montre que le captage de la source qui appartient à la commune de Montjaux, n’a pas été modifié ; elle a un débit de 0,402 m3/h avec une température de 12°C.

En 2024, cette source débite toujours une eau fraiche ferrugineuse et l’ancien hôtel thermal est toujours là.





La source

L'hôtel, anciens thermes

L'inscription HOTEL est encore visible




dimanche 7 mai 2023

Source de Bonnefont -Saint-Martin-de-Fugères (Haute-Loire)

 

La source de Bonnefont se situe au fond de la vallée de la Loire, entre les villages de Saint-Martin-de-Fugères, sur la rive droite, et Le Brignon, sur la rive gauche du fleuve.

Pour accéder à la source, il faut se rendre aux Salles de Saint-Martin-de-Fugères où un chemin vous mènera jusqu’à la rive droite de la Loire en passant par le Mas de Bonnefont (parcours fléché de 3,1 km avec 190 m de dénivelé positif, bonnes chaussures conseillées).


La source est protégée dans une cabane en pierre se trouve à environ 250 m en aval du Mas de Bonnefont.
La vallée de la Loire au niveau de la source

La cabane abritant la source


La source minérale se trouve à
quelques mètres de la Loire. Elle fut exploitée de manière artisanale au XIXème siècle, suite à une autorisation préfectorale délivrée le 22 janvier 1882, jusqu'en 1914. Lors de sa mise en exploitation au XIXème, on y a trouvé une monnaie datant de Tibère (14-37 après J.C.). L'exploitation est cependant toujours restée artisanale étant donnée la difficulté d'accès. La mise en bouteille se faisait dans la cabane sur la rive droite et les bouteilles étaient remontées par la rive gauche, moins accidentée, avec un chariot tiré par deux paires de bœufs, à raison de 420 bouteilles par trajet.

Photo : water-label.pagesperso-orange.fr

A partir de 1988, les défenseurs de la Loire ont dégagé la cabane de la source de la gangue de limons et de galets qu'avait apportée la crue centennale de 1980, entrepris la restauration du Mas de Bonnefont et débroussaillé et balisé un sentier de petite randonnée.

La source de Bonnefont jaillit du granite au croisement d’un filon de barytine N-S et de fractures E-W. Elle bouillonne par saccades dans une vasque creusée dans le rocher où il est possible de l’y recueillir. L’eau est de type bicarbonaté calcique et sodique. Son débit est de l’ordre de 7 litres par minute à une température de 13 °c.

L'intérieur de la cabane


Le griffon


Elle voit passer régulièrement des promeneurs et des curieux qui goutent à cette eau.