dimanche 23 avril 2017

Source de La Montagne - Châteldon (Puy-de-Dôme)

La Source de la Montagne se localise à environ 1 km en amont des sources de Chateldon. La source se trouvait dans un pavillon couvert de chaume à côté du bâtiment d’exploitation. La source de la Montagne se compose en fait de deux sources la Source Andral et la Source Mont-Carmel qui ont une température de l’ordre de 10°C. Cette source qui a une forte teneur en radon, est la plus radioactive de France. Cette source a fait l’objet d’une demande d'autorisation d'exploitation en date du 16 juin 1859 par Mr. Tapon-Chollet de Châteldon.








Source de Layat - Courpière (Puy-de-Dôme)

Pour atteindre la source de Layat, il faut suivre la D304 vers le Sud, et prendre le chemin juste après le pont sur le ruisseau du Moulin du Layat et le suivre sur une centaine de mètre. La source se trouve derrière la ruine de la construction en pisé. Elle a été aménagée et fournissait une eau limpide gazeuse qui fut mise en bouteille. Sa température est de 12°C et son débit de l’ordre de 2 l/mn. 

Je n’ai pas retrouvé cet aménagement mais seulement trouvé un suintement d’eau avec un faible dégagement de bulle de gaz, qui a formé une petite concrétion calcaire derrière l’ancienne ruine de la grange.    




Sources du Salet - Courpière (Puy-de-Dôme)

Le hameau Le Salet se situe sur la route d'Aubusson d'Auvergne, au sud de Courpière, pour y accéder, il faut prendre la D906 puis la D 41. Au Salet on peut observer 5 sources le long de la rivière Le Couzon : la source de la Salet ou des Bénédictins, la source Providence et les sources des Puits (au nombre de deux) et la Source Meinadier. Ces sources forment un complexe de sources carbo-gazeuses, ferrugineuses, bicarbonatées sodiques qui ont été exploitées pour le thermalisme puis surtout pour l’embouteillage,
Bâtiment de stockage et d"expédition
Ces sources ont connu leurs heures de gloire de 1862 à 1950. En 1862, Mr Ligne construisit un petit établissement thermal qui était alimenté par les eaux la source du puits. Il ne fut jamais prospère car il fallait chauffer les eaux qui étaient à 13°C. Les propriétaires se concentrèrent sur l’embouteillage d'eau gazeuse et comme l’eau était peu salée, sur la fabrication de limonade « au gaz naturel de source et aux extraits naturels de fruits et des sodas, aux zestes frais et fruits merveilleux d’Espagne ».
Sur la borne signalétique installée par le CEN Auvergne qui a restauré les sources des puits en 2002 on peut lire que la production d’eau a atteint 150 000 bouteilles en 1937.

La Source des Bénédictins ou du Salet est celle qui avait le plus grand de débit, elle se trouve dans l’ancien bâtiment d’exploitation visible en rive gauche du Couzon. L’exutoire de la source sortant du bâtiment sur la rive droite a formé une concrétion ferrugineuse. Lors de ma visite, il n’y avait plus aucun écoulement d’eau provenant du bâtiment.

La Source de la Providence, se situe avant le pont sur Le Couzon immédiatement après l’ancien  bâtiment de stockage et d’expédition des bouteilles d’eau gazeuses. L’eau de la source est limpide, gazeuse et d’une saveur agréable. Sa température est de l’ordre de 13°C et son débit est de quelques l/mn.
C’est cette source qui a obtenu une autorisation d’exploitation le 10 avril 1862 ; elle a surtout été exploitée en buvette.













Les sources des Puits sont au nombre de deux ; elles se situent à une cinquantaine de mètres en amont de la précédente. Leur dénomination vient du fait qu’elles ont été captées dans des puits de maçonnerie qui permettaient d’acheminer l’eau par conduite à l’établissement thermal où elles alimentaient des cabinets de bains. La température de l’eau est de l’ordre de 13,5°C et le débit plusieurs litres par minute.

Source du Puits en premier plan et source Meinadier au fond








Autre puits bouché
















La Source Meinadier, du nom de son propriétaire, se situe immédiatement à côté des sources du puits. Elle a été exploitée en buvette et pour l’embouteillage. Sa température est de 13,5°C.

 












En aval du pont, rive gauche, un tube a été mis sur une résurgence d’eau gazeuse et a permis la formation d’une concrétion ferrugineuse. Le débit ainsi que le dégagement de gaz est faible.

dimanche 16 avril 2017

Fontaine Margot - St-Maurice-es-Allier (Allier)

Le site doit son nom au passage de Marguerite de Valois, alias la Reine Margot, lors de son exil en Auvergne au XVIème siècle. On aime toujours à raconter que Marguerite se serait arrêtée là, avec ses hommes d'escorte, pour se désaltérer.
C'était d'autant plus facile que la source ne tarit jamais.




Source Château Robert - St-Yorre (Allier)

La Source Château Robert provient d’un forage de 48.9 m de profondeur. Cette qui eau a été utilisée pour l’embouteillage, a obtenu son autorisation le 24 février 1892. Son débit était de l’ordre de 5 l/mn. La source a été obturée en mars 1979 et son autorisation a été révoquée le 17 juillet 1984.


Le Château Robert qui appartient maintenant à la ville de Saint-Yorre, a été transformé en centre de loisirs.  





samedi 15 avril 2017

Source de Saint-Coust et anciens thermes - Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme)

La source de Saint-Coust

Au niveau de l’ancien établissement thermal on peut voir au l’exhaure d’une venue d’eau colorée en rouille des oxydes de fer qui se jette dans le ruisseau. Les thermes ont fonctionné assez peu de temps car l’eau n’avait une température que de 14 ; ce qui obligeait de chauffer l’eau avec un cout onéreux. Il semble que la venue d’eau observée au niveau du ruisseau provienne du parement d’un ancien mur de bâtiment. En creusant rapidement de l’eau dégageant de rare bulle sourd de l’excavation.
Les ruines des Thermes
 


Exhaure de la source
 

Ancien griffon ?


D’après Frédéric Surmely (Le sources minérales oubliées du Massif-Central - 2004) et le BRGM une source plus importante qui a été captée se trouve en centaines de mètres en aval le long du ruisseau.
J’ai retrouvé en aval des ruines de l’établissement thermal cette source qui est en fait un forage. L’eau qui sort de ce forage est ferrugineuse avec dégagement de bulles de gaz ; son débit est de l’ordre du litre par mn à une température de 13°C environ. Cette source qui se trouve à côté d’un bâtiment complètement en ruine aurait été exploitée sans autorisation officielle.




Source Petit Rocher, Source Claires-Fontaines et Source Castel Roche - Châteauneuf-les-Bains (Puy-de-Dôme)

La compagnie Hydrothermale des Grandes Sources de Châteauneuf-les-Bains exploite trois émergences regroupées sous le nom « Castel Rocher » : Claires-Fontaines, Petit Rocher et Castel Roche.
La source du Petit Rocher se situe actuellement sous le quai de l’usine d’embouteillage. Cette source utilisée pour l’embouteillage a reçu son autorisation d’exploitation le 25 avril 1995. Elle a une température de l’ordre de 28°C et le débit autorisé à prélever de 2,6 m3/h.


L'usine d'embouteillage a fermée au printemps 2023.

La source Claires-Fontaines est située sur la rive droite de la Sioule en amont de Châteauneuf. Cette source originellement captée pour alimenter la piscine d’un petit établissement thermal, activité qui a été abandonné au profit d’une buvette puis de la mise en bouteille. L’activité d’embouteillage a cessé après la première guerre mondiale mais a repris en 1954 après des travaux de recaptage. Cette source a reçu son autorisation d’exploitation le 28 aout 1860. En 1958 la température de l’eau était de 19°C. Dans les années 1970, les eaux de la source Claires-Fontaine et celle de Castel roche sont refoulées vers l’usine d’embouteillage sur la rive gauche de la Sioule.

Le débit autorisé pour l’embouteillage est de 0,6 m3/h. 


Cette source n'est plus exploitée mais les bâtiments ont été mis hors d'eau, les toitures ont été refaites. Ci-dessous les bâtiments en février 2023.
Source Chambon se devine encore sur le mur


Captage de la source

La source Castel Roche a d’abord été utilisée en buvette mais est actuellement entièrement destinée à l’embouteillage. La date de captage de cette source n’est pas connue mais son autorisation d’exploiter a été attribué le 24 septembre 1908. La température de cette eau est de l’ordre de 16°C et le débit autorisé à prélever est de 0;6 m3/h.

 

Anciennes étiquettes eaux de Châteauneuf