Source de Chantejail - Blesle (Haute-Loire)

La source ferrugineuse du bois du four ou de Chantejail est située dans un site sauvage en contrebas du village de Chantejail sur la rive droite du ruisseau du Roulier, entre Chazelles et Terret.

Pour atteindre la source, depuis Blesle, il faut emprunter la D81 et juste puis avant le pont sur l’Alagnon prendre à droite le D82 en direction du hameau de Chantejail. Au niveau du hameau de Chantejail, il faut suivre le chemin sur la droite qui descend vers le ruisseau du Roulier sur environ 500 m puis le chemin sur la droite sur 150m.

La source se situe de l’autre côté du ruisseau dans une construction fermée par une grille en fer. Le captage de la source qui a un débit modeste arrive dans une sorte de réservoir carré en pierre fréquemment agité par des bulles de gaz.

Cette source se semble pas avoir été exploitée commercialement vu son faible débit mais est connue des habitants alentour qui y vont encore se désaltérer lors de travaux dans les bois.

Source Font de Vie - Coren (Cantal)

La source minérale appelée Font Salade (Fontaine salée) puis Font de vie lors de son exploitation dans les années 30 se localise à environ 500 m à l’ouest du village de Coren au bout du Chemin de la source.

Cette source était déjà connue surement pour ses vertus médicinales à l’époque gallo-romaine comme en témoignent les ex-voto (monnaies, bracelets d’enfants statuettes, …) découverts en 1886 lors des travaux de captage de la source. Ces objets, décrits par Marcellin Boudet dans un ouvrage publié à Clermont-Ferrand en 1889, sont actuellement conservés (certains exposés) au musée de la Haute-Auvergne à Saint-Flour. Le captage débouche dans un bâtiment, construit en1897, que la commune de Coren a restauré.

Ex-voto et captage (Dessin de Marcelin Boudet)

La source a un débit de l’ordre de 2 l/mn à une température de 13°C. L’eau de type chloro bicarbonatée sodique est légèrement pétillante et acidulée.

Cette source utilisée comme buvette et pour l’embouteillage, fut autorisée par décret du 7 mars 1889. Son exploitation dura jusque dans les années 1930. L’autorisation d’exploitation fut révoquée le 3 décembre 1957.