mercredi 5 octobre 2022

Source Mesdames - Cusset (Allier)

Source Mesdames

La source a été découverte,  en mai 1844, par un forage de 93 m de profondeur réalisé pour Monsieur Bosson. Son débit initial était de l'ordre de 10 l/mn, avec une température de 17,5°C, mais qui tombera à 5 l/mn. C'est une eau bicarbonatée sodique avec une teneur en fer notable. 
L'exploitation de la source fut accordée le 11 août 1851. Pendant une période, elle fit l'objet d'une mise en bouteille sur place. Elle doit son nom à Mesdames Adélaïde et Victoire de France, filles de Louis XV; elles vinrent prendre les eaux à Vichy en 1785.
Elle est l’unique source de Cusset qui sera exploitée après transport sur le territoire de la commune de Vichy. 
La source a été récemment rénovée et il est toujours possible de gouter cette eau.  

Étiquette - http://water-label.pagesperso-orange.fr/



 










dimanche 4 septembre 2022

Sources et thermes - Saint-Alban-les-Eaux (Loire)

Les sources et les thermes

Le captage de l’eau minérale s’effectue à partir de 4 puits foncés dans les alluvions. Les puits César, Antonin, Julia et Faustine captent des eaux profondes du socle chargées en gaz carbonique.

Fontaine actuelle rappelant les noms des sources

Les sources connues des romains, ont commencé à être exploitées au XVIIème siècle où les anciens puits Diane, Le galeux et Le Mur furent remis en état et un quatrième, le Puits Neuf, fut découvert un peu avant la Révolution. 

Lors du curage des puits, entrepris en 1834 puis en 1859, de nombreuses pièces et médailles furent trouvées et ont donné les noms actuels aux sources : César (Source du Mur), Faustine (Source Le Galeux), Julia (Source Diane) et Antonin (Source Puits Neuf).

Les 4 puits sont concentrés dans un cercle de 7 m de diamètre et leur orifice était coiffé d’une coupole en cuivre. L’ensemble est fermé par une grille en fer.

Les 4 captages des sources en l'état actuel


Au deuxième plan la source Faustine

Les sources avec les bains au fond
Les 4 sources avec leur coupole de cuivre

En 1860 l’activité thermale cède sa place à celle de l’embouteillage avec une production de 2 465 000 bouteilles en 1877.

Le thermaliste renait après l’autorisation d’exploitation médicale en date du 15 novembre 1878. Riche en sels minéraux, en magnésium, en bicarbonate et en fluor, l’eau était recommandée pour de nombreuses affections : dyspepsie, chlorose, anémie, rhumatismes. Chaque année, pendant les trois mois d’été, la petite bourgade accueille jusqu’à 1 500 curistes.

En 1891 la Société des eaux Minérales de Saint-Alban est créée.

Après une baisse de l’activité pendant le premier conflit mondial, les activités d’embouteillage et de thermalisme sont florissants entre les deux guerres. Après 1945, l’activité thermale est arrêtée et seule l’exploitation de l’eau minérale est développée. En 1991 la production était de 4,5 millions de bouteilles.

De ce riche passé thermal subsistent encore aujourd’hui plusieurs vestiges comme les anciens bâtiments qui abritaient autrefois les cabines de bain, disposées autour d’un atrium. Toujours visibles également, les quatre fontaines où venaient s’abreuver les curistes, aujourd’hui condamnées par sécurité, et au bout de la promenade bordée de platanes, l’ancienne usine d’embouteillage.


Les bâtiments de l'ancienne exploitation d'embouteillage.





L'ancien bâtiment abritant les cabines de bains

Les bains