La source a été découverte fortuitement
en 1902 lorsqu’un forage, descendu à 200 m, effectué sur les confins du bassin
minier de Brassac-les-Mines pour rechercher du charbon sur la commune du
Breui-sur-Couze fit jaillir de l'eau. Très vite, les vertus de l'eau minérale
de la source Marie-Christine sont mises en évidence par l'usage qu'en font
les gens du pays : certains habitants s'en servirent pour laver de petites
blessures et constatèrent une accélération de la cicatrisation.
En 1906, Louis Tixier, pharmacien de
Saint-Germain-Lembron acheta le terrain où un deuxième forage fit jaillir de
l’eau à 1 kilomètre du premier. Il donna le nom de « Grande source
Ludovic » à la source.
La compagnie Hydroxydase obtient son
autorisation ministérielle d'exploitation en tant qu'eau minérale naturelle
sous le nom de Marie-Christine.
C'est une eau froide (13°9 à
l'émergence) légèrement carbogazeuse à l'état naturel de type
bicarbonatée-sodique et calco-magnésienne.
La société des eaux minérales naturelles
du Breuil et du Broc fut autorisée à exploiter la source que le 28 juin 1921. La
source Marie-Christine est déclarée d'intérêt public par le décret du 2
septembre 1934.
L'exploitation de la source
Marie-Christine a été abandonnée et remplacée par celle d’un nouveau
forage « la source Marie-Christine
Nord », autorisée depuis le 31 décembre 1979, et qui a reçu son autorisation
définitive en date du 17 juin 2009.
Les bâtiments de la société Hydroxydase au Breuil-sur-Couze
La source Marie-Christine qui ne débite plus
Carte ancienne de la source Marie-Christine |
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