La source d’Enval, appelée source Marie, se localise à la sortie des gorges d’Enval, en aval du pont de la D15, sur la rive gauche du ruisseau l’Ambène,
D’après George Sand elle
fut exploitée, par « une
vieille femme qui l'a enfermée dans une cahute et qui la vend aux amateurs ».
Dans son « Dictionnaire
des eaux minérales du Département du Puy-de-Dôme de 1878 », le Professeur. Pierre Truchot indique que la source « est captée dans une petite construction en maçonnerie.
L'eau est limpide, très-gazeuse, avec une saveur acidulé et un peu
ferrugineuse. Son débit est de 8 à 10 litres par minute et sa température de
15°1. ». En 1845 le docteur Nivet, avait trouvé à cette époque une
température de 18°C.
Cette source fut
découverte au XVIII eme siècle, et exploitée au XIX eme
siècle pour ses qualités médicinales et thérapeutiques. Cette « eau ferrugineuse, gazeuse et
calcique » soignait notamment « les ratées de la motricité
gastro-intestinale et les problèmes génito-urinaires ».
Elle reçue une
autorisation d’exploitation le 31 octobre 1884 et fut embouteillée (jusqu’à 15 000
bouteilles par an).
Après la guerre de 14,
l’emplacement de la source a été perdu. Des travaux effectués par la commune d’Enval
ont permis de retrouver l’eau à 5 m de profondeur. L’ancien mur de la
construction a été en partie restauré et une pompe à bras a été installée.
Malheureusement,
en octobre 2020, cette pompe ne fonctionne plus.