vendredi 9 mai 2025

Source Sainte-Marie – Sainte-Marie (Cantal)

La source minérale ferrugineuse de Sainte-Marie se trouve au bord de la route D 56 entre Sainte-Marie et le pont de Tréboul.

Cette source a été exploitée jusqu’au XIXe siècle avec des propriétés médicales pour les yeux.

Dans le Dictionnaire Statistique du Cantal de Déribier-du-Chatelet (1852), « la source est désignée par M. Teilhard sous le nom de Source Vidalenc. Elle est surmontée d'un petit pavillon où le médecin inspecteur donne ses consultations. Un énorme grillage, formé de madriers de chêne, empêche de puiser de l'eau sans le consentement du propriétaire. Cette source se divise en deux filets, reçus chacun dans un petit bassin creusé dans la roche schisteuse. Le plus considérable fournit à la consommation des buveurs ; l'autre sert de collyre dans les ophtalmies chroniques : le premier peut donner cinquante litres d'eau par heure.

L'eau de Ste-Marie est limpide, d'une saveur aigrelette et piquante. Elle communique au vin un goût agréable et laisse dégager, quand on l'agite, une grande quantité d'acide carbonique. »

Du pavillon de la source, il ne reste que les 2 bassins où l’eau a été captée avec un tuyau.

L’hôtel Guerin (carte postale du livre de Surmely) construit pour accueillir les curistes, bâtiment au premier plan sur les cartes postales anciennes, a disparu.

La source a un débit d’environ 2 l/mn. L’eau de type bicarbonatée sodique légèrement chlorurée à une température de 12 °C.


 Le pavillon de la source sur la gauche de la route et l'hôtel sur la droite qui n'existe plus aujourd'hui.


Les vestiges du pavillon de la source

Le captage de la source par un tuyau









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