Source Magnol - St-Priest-des-Champs (Puy-de-Dôme)

La source se localise avant le hameau « Les Eaux Minérales » au sud de St-Priest, après le pont sur le ruisseau de Colis. Elle se situe en contre-bas de la route en face de l'aménagement pour la source Communale.

La Source Magnol ou du Pont de Sauvanet a fait l’objet d’une autorisation d’exploitation du 11 mars 1865 et a été exploitée jusqu’en 1897 pour eau de table (embouteillée) et comme eau thérapeutique (anémie). La source a été captée par un puits alimentant une citerne munie d’un robinet qui permettait le remplissage des bouteilles. L'autorisation d'exploitation a été abrogé en 1932. Elle était abritée dans une construction aujourd’hui disparue. Cette source qui se situe en contre bas de la précédente aurait un débit de plus de 10 l/mn à une température de 14°C, mais je ne l’ai pas trouvée.

En février 2023 j'ai localisé les ruines de cette construction aujourd’hui presque disparue. Elles se localisent à quelques dizaines de mètre de la Source Communale, juste en contre bas de la route.

A côté de ces ruines j’ai remarqué deux excavations remplies de feuilles mortes, et en les « nettoyant » de l’eau est apparue avec de nombreuses bulles de gaz. L’eau est très chargée par des matières en suspension provoqués par mon nettoyage. Ces deux émergences ne montrent pas de dépôts ferrugineux ni de débit apparent en raison de la perméabilité des alluvions. 

Dans la première émergence, l'eau est boueuse et très agitée par le gaz qui est fort abondant. Dans la seconde l'eau est aussi boueuse avec un dégagement de gaz par grosses bulles.

Revenu trois jours après, l'eau dans la première excavation est toujours boueuse avec autant de dégagement gazeux mais dans la seconde l'eau est revenue limpide.

 Les ruine des locaux d'exploitation

La première excavation

 

Après nettoyage on observe que c'est une construction, il reste un montant de porte, sur la droite. Enormément de bulles crèvent la surface; c'est un véritable bouillonnement.

Et trois jours après, très peu de changement, l'eau semble seulement un peu moins chargée en matière en suspension.

La deuxième excavation après nettoyage avec de grosses bulles qui explosent.

Trois jours après l'eau est devenue limpide

En mai 2025, les 2 venues d'eau sont toujours présentes. 

La première source à gauche montre un écoulement pas très important d'une eau claire avec un fort dégagement de gaz.

La deuxième "source" à droite montre une eau claire avec de grosses bulles de gaz. Le débit est faible et on note la présence de légers dépôts ferrugineux.

Source Sainte-Marie – Sainte-Marie (Cantal)

La source minérale ferrugineuse de Sainte-Marie se trouve au bord de la route D 56 entre Sainte-Marie et le pont de Tréboul.

Cette source a été exploitée jusqu’au XIXe siècle avec des propriétés médicales pour les yeux.

Dans le Dictionnaire Statistique du Cantal de Déribier-du-Chatelet (1852), « la source est désignée par M. Teilhard sous le nom de Source Vidalenc. Elle est surmontée d'un petit pavillon où le médecin inspecteur donne ses consultations. Un énorme grillage, formé de madriers de chêne, empêche de puiser de l'eau sans le consentement du propriétaire. Cette source se divise en deux filets, reçus chacun dans un petit bassin creusé dans la roche schisteuse. Le plus considérable fournit à la consommation des buveurs ; l'autre sert de collyre dans les ophtalmies chroniques : le premier peut donner cinquante litres d'eau par heure.

L'eau de Ste-Marie est limpide, d'une saveur aigrelette et piquante. Elle communique au vin un goût agréable et laisse dégager, quand on l'agite, une grande quantité d'acide carbonique. »

Du pavillon de la source, il ne reste que les 2 bassins où l’eau a été captée avec un tuyau.

L’hôtel Guerin (carte postale du livre de Surmely) construit pour accueillir les curistes, bâtiment au premier plan sur les cartes postales anciennes, a disparu.

La source a un débit d’environ 2 l/mn. L’eau de type bicarbonatée sodique légèrement chlorurée à une température de 12 °C.

 Le pavillon de la source se situe sur la gauche de la route et sur la droite, l'hôtel n'existe plus aujourd'hui.

Les vestiges du pavillon de la source

Le captage de la source par un tuyau

Source Font Salée – Apchon (Cantal)

La Source Font Salée, se trouve à l'extrémité Nord de la commune d’Apchon, sur la rive gauche de la rivière Petite Rhu. On y accède à partir du hameau de La Ribeyre, sur la D3, en suivant le chemin carrossable sur environ 1100m. Arrivé à l 'ancienne ferme de la Fonte salée il faut continuer sur le chemin qui suit la rivière sur la droite sur une centaine de mètres jusqu’au panneau indiquant la source qui se situe quelques dizaines de mètres plus haut.

L'ancienne ferme de Fonte Salée

D’après une note de Mr P. de Chazelles dans le Dictionnaire Statistique du Cantal de Déribier-du-Chatelet (1852), l’eau qu'elle fournit est froide, acidulée et ferrugineuse ; on la prescrit aux personnes atteintes d'embarras gastrique, d'anémie ou de pales couleurs (Docteur. Mary).

L’exploitation de la source a été autorisée par arrêté ministériel du 14 mai 1898 et révoquée par arrêté ministériel du 5 juin 1952.

Le débit de la source est de l’ordre de 1,25 l/mn. L’eau est froide 10°C et de type bicarbonatée calcique.

L’eau froide, peu « salée », légèrement pétillante avec un goût métallique a été mise en bouteille sous le nom de « Source Saint-Eloi ».

La source a été est canalisée, et collectée dans un bac couvert par une voûte en pierre. Lors de ma visite en 2025, immédiatement à coté de ce bac, une autre source jaillit avec un débit plus abondant et paressant non ferrugineuse.  La faible salinité de la Font Salée est peut-être dû à un mélange avec une source de surface non minéralisée.

La source de Fonte Salée

La source de Fonte Salée à gauche  (A) et la source non minéralisée à droite (B)

Source de Fouilloux – Cheylade (Cantal)

Cette petite source dite Source de Fouilloux est signalée dans le rapport du BRGM sur les « sources minérales et thermales du Cantal » et dans le livre de Frédéric Surmely sur « Les sources minérales oubliées du Massif Central ».

Pour accéder à la source de Cheylade, il faut prendre la D62 en direction du Puy-Mary et tourner à droite sur la D262 en direction des cascades de Sartre et de la Roche. Au croisement suivant, il faut tourner à gauche et suivre la route sur quelques centaines de mètres pour ensuite prendre le chemin sur la gauche. 

La fontaine se situe sur la gauche du pont qui enjambe la Petite Rhure au bord du ruisseau. Un escalier permet de l'atteindre.

La source captée livre un faible débit d’une eau froide (11°C) de type bicarbonaté sodique.

 

Source ferrugineuse de Brézègue - Aguessac (Aveyron)

La source de Brézègue se localise Avenue de la Brézègue, sur la droite en contrebas de l’ancienne route nationale 9, environ 120 m après le viaduc de chemin de fer, en direction de Clermont-Ferrand. Elle se trouve au début de l’impasse au niveau de l’aménagement d’un passage piétons.

Cette source dite de la Brézègue est ferrugineuse comme en témoigne la teinte ocre autour de son captage.

En 2021, la source semble couler comme on peut le constater sur la photo ci-dessous du Millavois.com

Lors de ma visite en mars 2023, cette petite source ne coulait pas.