Cette source a été exploitée jusqu’au XIXe siècle avec des propriétés médicales pour les yeux.
Dans le Dictionnaire Statistique du Cantal de
Déribier-du-Chatelet (1852), « la source est désignée par M.
Teilhard sous le nom de Source Vidalenc. Elle est surmontée d'un petit pavillon
où le médecin inspecteur donne ses consultations. Un énorme grillage, formé de
madriers de chêne, empêche de puiser de l'eau sans le consentement du
propriétaire. Cette source se divise en deux filets, reçus chacun dans un petit
bassin creusé dans la roche schisteuse. Le plus considérable fournit à la
consommation des buveurs ; l'autre sert de collyre dans les ophtalmies
chroniques : le premier peut donner cinquante litres d'eau par heure.
L'eau de Ste-Marie est limpide, d'une saveur aigrelette
et piquante. Elle communique au vin un goût agréable et laisse dégager, quand
on l'agite, une grande quantité d'acide carbonique. »
Du pavillon de la source, il ne reste que les 2 bassins où l’eau
a été captée avec un tuyau.
L’hôtel Guerin (carte postale du livre de Surmely) construit
pour accueillir les curistes, bâtiment au premier plan sur les cartes postales
anciennes, a disparu.
La source a un débit d’environ 2 l/mn. L’eau de type
bicarbonatée sodique légèrement chlorurée à une température de 12 °C.
