Les eaux de Vic-sur-Cère étaient-elles
connues des Celtes ? Vick, qui en idiome celtique signifie à la fois minéral,
force et vertu le laisserait supposer...
Mais ce n'est qu'aux alentours de 1560
qu’un jeune pâtre la découvre grâce à ses vaches qui affectionnaient de venir
boire en cet endroit. Les médecins de la ville de Murat s'intéressèrent à cette
eau, et, l'ayant conseillée à leurs malades, observèrent beaucoup de guérisons.
La «font salada» ou fontaine salée était redécouverte, et ses vertus curatives
reconnues.
Au XVII° siècle, des fouilles archéologiques
vont exhumer des médailles d'empereurs attestant de son utilisation à l'époque
gallo-romaine, tant et si bien que sa réputation grandit. D'autres médailles
semblables et des vases antiques furent encore retirés pendant les travaux
exécutés en 1829.
Au XIXe siècle, le thermalisme est en plein essor, plusieurs guides mentionnent les
eaux de Vic qui sont froides (12°C), ferrugineuses, gazeuses, bicarbonatées et
sodiques. L'eau de la source a un débit de 150 l/h est embouteillée et
commercialisée. Elle a reçu son autorisation d’exploitation le 25 juin 1877.
L'âge d'or de la source coïncide avec l’arrivée du chemin de fer en 1879.
Après 1920, l'activité thermale diminue puis
s'arrête et la source ferme sa production en 1936. Celle-ci reprend dans les
années 1950 à 1965. La petite station thermale fermera en 1985.
C'est en 1994 que l'usine d'embouteillage
devient musée avec "la Maison des Eaux Minérales". A proximité, le
petit square possède des arbres remarquables et un kiosque qui date de
1897/1898. La fontaine qu'il abrite déverse une eau minérale à 12°C, froide,
gazeuse et ferrugineuse.
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