Juste à la sortie de Clermont-Ferrand, entre l’autoroute et l’aéroport,
la source bitumeuse de la Poix se présente sous forme d'une dépression pleine
d’eau fortement salée renfermant du bitume mélangé avec des feuilles mortes et
autres débris végétaux, à quelques mètres en contre bas d’une petite
construction renfermant une autre source. On peut observer quelques bulles qui
se forment à la surface du liquide qui a une température comprise entre 12-15
°C. Ce bitume, associé à de l'eau salée, du méthane et des traces d'H2S
(hydrogène sulfuré), remonte du sous- sol au travers des fractures d’un
affleurement de pépérites issu de l’érosion
d’un ancien volcan oligocène (23 à 34 millions d’années), qui forme le
faible relief du Puy de la Poix. Ce mélange s’écoule vers le chemin dans un
petit talweg d’une dizaine de mètres de long dans lequel flotte une forte odeur
d’hydrocarbures.
En 1846, les Annales Scientifiques, Littéraires et Industrielles de
l’Auvergne mentionnent que c'est la source d'hydrocarbures la plus
significative d'Auvergne avec un débit d'environ 1 litre par jour.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire