mercredi 14 décembre 2016

Thermes de La Bourboule (Puy-de-Dôme)

L’activité thermale de La Bourboule remonterait à l'époque gallo-romaine mais les sources semblent perdre de leur intérêt au XVIIIe siècle.

La notoriété de la station commença en 1814 avec la construction du premier établissement thermal. Qui sera racheté et agrandi par la famille Choussy. 1854 est une année déterminante grâce à la découverte des propriétés thermales des eaux qui contiennent  de l’arsenic en assez forte concentration. Un second établissement ouvrira ses portes cers 1862, l’établissement Mabru situé à proximité immédiate de l’établissement Choussy, concurrençant fortement ce dernier. Chacun rêve alors de capter "sa source", et une véritable "guerre des puits" s'instaure avant d'aboutir en 1872 à la construction de l'établissement Choussy. En 1877, on inaugure l'établissement "Les Grands Thermes".

La construction des « Grands Thermes » est confiée à l'architecte clermontois Agis-Léon Ledru ; elle commence en 1876 et la première tranche s’achève en 1877, début de la 1ère saison thermale. Mais même en 1879, seule une moitié de l'édifice projeté est ouverte au public, et le grand vestibule d'accès aux galeries n'est pas terminé. L'inauguration des Grands Thermes n'a lieu qu'en 1904, presque 30 ans après le commencement des travaux.
D’autres travaux d’agrandissement et d’aménagement continueront jusque dans les années 1960-1970. A cette période, les espaces intérieurs sont rénovés : les anciens décors peints sont recouverts de peinture, des galeries sont couvertes de faux plafonds ; le mobilier, en particulier la buvette centrale, est modernisé. A l'extérieur, la presque totalité du décor sculpté de l'entrée principale est supprimée, probablement à la même époque.


Erigés sur les rives de la Dordogne, les Grands Thermes de La Bourboule sont construits autour d’un hall, d’où partent l’ensemble des galeries des différents services de cures. Ce qui fait son originalité, ce sont les quatre petits dômes des angles du toit et celui, plus important, érigé au sommet de l’entrée nord, qui lui donnent un petit air de palais byzantin en pleine Auvergne.

 







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