Les sources de Châteldon,
la source des Vignes, au bas d'un coteau couvert de vignobles et celle de La Montagne,
à 500 pas de la précédente, à mi-côte, ont été découvertes en 1774 par. M. Desbrets,
docteur en médecine de l’Université royale de Montpellier. C'est lui qui fera, en
1778 les premières analyses des eaux de ces sources :
Après la mort de Desbrest,
ses descendants reprennent l'affaire et fondent, en 1846, un établissement thermal
d'avant-garde mais, à la fin du Second Empire, les eaux de Châteldon tombent dans
l'oubli. Leur exploitation cesse au début du XXe siècle.
L'eau de Châteldon connaît
une renaissance lorsque Pierre Laval, natif de Châteldon, rachète la source au début
en 1932. Il constituera en mai 1935 une société distribuant les bouteilles sous
la nouvelle marque « Sergentale ». L’autorisation d’exploitation de la source est donnée le 22
janvier 1936.
L’eau de Châteldon provient
de 2 sources exploitées, la Source Vécou et la Source Sergentale situées à quelques mètres l’une de l’autre,
en rive droite du Vaurizon. Elles résultent de recaptage des sources Desbrest et
des Vignes.
Les débits effectués en
1936 et confirmés en 1987 sont de l’ordre de 10 l/mn pour les 2 sources.
Cette eau minérale gazeuse
est de type bicarbonaté calcique et sodique. Elle aurait eu son heure de gloire
sous Louis XIV dont le médecin de la cour faisait son éloge.
Usine embouteillage |
Ancienne source Desbrest |
Étiquette http://water-label.pagesperso-orange.fr |
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