C’est grâce à Napoléon III qui découvre la ville de
Vichy en 1861, que l'ancienne Aquis Calidis prend un essor phénoménal.
L’empereur, y revient chaque année et se fait le « bienfaiteur » de Vichy.
L'argent coule à flots, se change en pierre et parcs et transforme la cité en «
reine des villes d'eaux ». Avant la Seconde Guerre mondiale, ses cinq cents
hôtels voient passer 100 000 curistes par an. L'eau et l'aura de Vichy sont
restées suffisamment puissantes pour que l'activité thermale résiste.
Après la pose
de la première pierre le 5 février 1899, le Grand Etablissement Thermal est inauguré le 31 mai 1903. Construit par
les architectes Charles Lecœur et Lucien Woog à la demande de la Compagnie
Fermière qui ont opté pour un parti architectural inspiré par les références
orientales : dômes pseudo-byzantins, grès flammé de Bigot d’après les dessins de
Paul Roussel sur la façade, décorations intérieures par le peintre Alphonse
Osbert et le ferronnier Emile Robert. Ces nouveaux thermes, spacieux et
richement décorés, équipés des installations les plus modernes, sont destinés à
la clientèle aisée qui se presse alors dans la station. L’empreinte de la Belle Époque amène le bâtiment à être classé
Monument Historique par arrêté du 23 novembre 1989.
Les Thermes
des Dômes occupent une partie de cet ancien établissement, le bâtiment
central et plusieurs annexes dont une aile, aujourd’hui encore surplombée par
deux tours jumelles de 25 mètres de haut de style néo-byzantin qui renfermaient
les anciens réservoirs d’eau thermale.
Les premiers Bains Callou ont été construits en
1933. Les Nouveaux bains Callou ont été
bâtis en 1989-1990 par le cabinet d’architecte clermontois Douat & Harland.
Cette construction fait partie du programme d’investissement consécutif au
Contrat de Plan « pour un renouveau du thermalisme à Vichy. Cet établissement
de bains conçu pour accueillir 2200 curistes par jour abrite dans le hall des
thermes, les buvettes des cinq sources de Vichy : Chomel, Célestins, Grande
grille, Hôpital et Lucas.
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