Les sources étaient déjà connues et utilisées à l'époque
gallo-romaine comme en témoignent les baignoires en brique cimentées et des monnaies
des « colonies d'Aix et de Marseille » qui ont été mises à jour en 1832.
Ce n'est qu'à partir de 1810 que l'exploitation des sources
prend son essor.
En 1854, quatorze sources sont captées : Desaix, Pyramide,
Petit moulin, Pavillon, buvette et bain du Petit Rocher, Chevarier, Chambon-Lacroix,
buvette et bain du Grand Bain chaud, Auguste, Julie, bain tempéré, Rotonde.
En 1905, la Société Fermière des Etablissements Thermaux
de Châteauneuf-Les-Bains, dénombre 27 sources dans sa demande de déclaration d'intérêt
publique et de périmètre de protection des sources.
Sept sources d'eau minérale sont exploitées actuellement
sur le territoire de la Commune de Châteauneuf-les-Bains.
- Quatre sources pour le thermalisme : Lefort, Bain tempéré
et deux captages par forage.
- Trois sources pour l’embouteillage : Claires-Fontaines,
Castel Rocher, Petit Rocher.
(Extrait du Rapport BRGM Amélioration de la connaissance
des ressources en eau souterraine des sites thermaux en Auvergne BRGM/RP
52471-FR)
La Source Lefort doit son nom à un éminent médecin de
la fin du 19éme siècle qui fit des recherches sur les eaux minérale et qui fut
convaincu du bienfait des eaux de Châteauneuf-les-Bains.
Son autorisation d’exploitation date du 25 avril 1895. Elle a été captée
en 1889 par l'intermédiaire d'un puits de 2 m de profondeur. Elle a été recaptée
en 1962-63 car son débit avait fortement diminué. Les travaux de dégagement de l'ancien
captage ont montré que les venues d'eau se faisaient par une diaclase orientée Nord/Sud,
de pendage 25° Est. La source a un débit de 37,5 litres par minute. Légèrement salée,
elle sort de terre à une température voisine de 35°C et on y observe un excès de
gaz carbonique qui provoque ce bouillonnement sous la cloche de verre. Cette source
libère simultanément 34 litres de gaz carbonique par litre d'eau minérale.
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